Face à la recrudescence inquiétante des rats et souris qui gangrène de nombreux quartiers parisiens , le combat ne se limite plus aux seules actions menées par les autorités municipales. Las d’attendre des solutions pérennes, les habitants eux-mêmes se mobilisent, formant un mouvement citoyen grandissant pour préserver leur cadre de vie.
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Les différents types de rongeurs à Paris
À Paris, ce sont principalement deux espèces de rongeurs nuisibles qui prolifèrent : le rat et la souris. Bien que proches, ces deux petits mammifères présentent des caractéristiques distinctes. Le rat, pouvant mesurer jusqu’à 40 cm, est un gros rongeur très prolifique, excellent grimpeur et nageur qui se déplace sur de longues distances en évitant la lumière vive. La souris, plus petite (6-10 cm) et se faufilant partout, est très curieuse, prolifique et davantage nocturne.
Les actions citoyennes de proximité
Face à l’invasion de ces nuisibles, de nombreux riverains ont pris les devants en se constituant en
véritables brigades de dératisation de proximité. Armés de pièges, d’appâts et de produits autorisés, ces voisins mobilisés arpentent régulièrement les rues, les cours d’immeubles et les espaces communs pour traquer et éradiquer les rongeurs. À Belleville, une vingtaine de volontaires se sont même constitués en un collectif très actif.
Le rôle clé des associations de quartier
Mais la lutte passe aussi par la mobilisation des nombreuses associations de riverains et de défense de l’environnement. Au Marais, Court-Circuit ou Drat l’Air Rat multiplient les actions de
sensibilisation. Elles centralisent les signalements de nuisibles, exercent des pressions sur la Ville et
effectuent également des opérations de dératisation citoyenne. « Nous avons même formé 60 bénévoles aux techniques de piégeage écologique », témoigne une responsable.
Collaborations délicates avec les services publics
Face à l’ampleur de la tâche, ces associations ont bien tenté de nouer des conventions de
collaboration avec la Ville de Paris. Mais si quelques rares formations aux techniques municipales de dératisation ont eu lieu, la coopération reste limitée. Manque de moyens, réticences administratives, les efforts associatifs peinent à être pleinement soutenus alors que leurs interventions
compléteraient utilement le travail des services publics.
L’appel renforcé aux professionnels agréés
C’est pourquoi de nombreux collectifs citoyens insistent sur la nécessité d’impliquer davantage les sociétés privées de dératisation dans la lutte contre ces nuisibles. « Seule leur expertise technique, leurs moyens pérennes et leurs procédés agréés permettront d’éradiquer les rongeurs en profondeur » plaide un responsable associatif. Un appel à l’aide professionnelle qui fait
progressivement son chemin. Des les premier signes d’une infestation de rongeurs qu’il s’agisse de rats ou souris pensez deratisation paris
Si l’élan citoyen et associatif dans la dératisation de la capitale force le respect, il ne pourra toutefois pas suffire à lui seul face à l’ampleur du phénomène. C’est bien dans la mutualisation des moyens publics, de l’engagement civil et du savoir-faire professionnel que résidera la clé pour permettre à Paris de reconquérir son environnement et son cadre de vie, durablement débarrassés de l’invasion des rats et des souris.
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