Le système éducatif américain a fait l’objet de nombreux examens et critiques. Le système subit actuellement des changements, mais il est utile de jeter un coup d’œil à ce qui compose le système scolaire américain pour comprendre certains des problèmes auxquels il est confronté aujourd’hui.
Table des matières
1. Qu’est-ce que le système éducatif américain et comment fonctionne-t-il ?
Les États-Unis ont un système éducatif qui dépend de l’État dans lequel vous vivez. Il existe de nombreux types d’écoles différentes, et tout le monde ne va pas dans une école spécifique. Par exemple : les établissements publics, privés, les écoles charter, les écoles « magnet », l’enseignement à domicile et les écoles internationales ont toutes une place pour les enfants de l’âge préscolaire au lycée.
Les établissements publics offrent une scolarité gratuite jusqu’à la douzième année d’études, tandis que les universités privées exigent des étudiants ou des parents qu’ils paient des frais de scolarité généralement plus élevés que ceux des établissements publics, mais elles offrent également des avantages à vie, comme de meilleures possibilités de contacts avec d’autres anciens élèves, etc.
De nombreuses familles choisissent l’enseignement à domicile parce qu’il est plus rentable et leur permet de mieux contrôler la façon dont leur enfant apprend. Lorsqu’on choisit une université à l’étranger (internationale), il y a généralement beaucoup de formalités à remplir et cela peut prendre des mois, voire des années, avant que l’étudiant soit officiellement accepté.
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2. L’histoire du système éducatif américain
Le système éducatif américain est un sujet de longue date depuis les années 1800, époque à laquelle la scolarité obligatoire a été instaurée. Il est influencé par de nombreux facteurs, dont l’économie, les événements qui ont eu lieu dans la société et les changements dans le mode de vie des gens.
Dans l’Amérique du 18e siècle, il n’y avait pas de loi sur la scolarité obligatoire (seuls 26 % des enfants étaient inscrits à l’école) car les écoles publiques n’existaient pas encore, ce qui signifie que seules les familles riches pouvaient se permettre d’envoyer leurs enfants à l’école. Ce n’est qu’en 1870 que des écoles secondaires publiques ont commencé à ouvrir dans tout le pays – avant cette époque, la plupart des études supérieures étaient réservées aux académies privées. C’est également à cette époque qu’il est devenu courant de faire payer des frais de scolarité aux collèges et aux universités. Les étudiants devaient souvent vivre sur le campus, où ils avaient moins d’intimité que s’ils entraient dans la vie active juste après avoir terminé leurs études secondaires.
Au XXe siècle, les femmes ont été plus nombreuses à entrer dans la vie active et à avoir plus d’enfants. Cela signifie qu’il y a eu une plus grande demande de garderies et que les écoles publiques sont devenues nécessaires au fil des ans pour faire face à la population croissante d’étudiants. Le gouvernement fédéral a commencé à financer les programmes de repas scolaires à cette époque, ce qui a aidé les parents qui n’avaient pas les moyens de les payer.
3. Comment entrer dans une bonne école aux États-Unis ?
Aux États-Unis, il y a deux façons principales d’entrer dans une bonne école. La première consiste à travailler dur et à choisir consciemment les écoles où vous avez le plus de chances d’être admis en fonction de leurs critères d’admission. Cela implique de passer les tests SAT ou ACT, d’avoir de bonnes notes au lycée, de participer à des activités extrascolaires qui mettent en valeur vos points forts, de réussir des tests standardisés tels que les examens AP et d’obtenir des recommandations de professeurs qui peuvent se porter garants de votre caractère en dehors des cours comme en classe.
Le deuxième moyen consiste à passer par ce qu’on appelle les admissions « héritées » dans certaines universités, qui permettent aux enfants d’anciens élèves de bénéficier d’un traitement préférentiel lorsqu’ils postulent s’ils répondent à des critères tels que la fréquentation d’une école secondaire avec des qualifications similaires ou de meilleures notes que les autres candidats.
La troisième voie est celle des bourses d’études pour les personnes à faible revenu et les minorités, qui sont offertes par le gouvernement pour aider les personnes issues de milieux défavorisés à fréquenter l’université alors qu’elles n’en auraient pas les moyens autrement. »
Si les tests standardisés, les notes obtenues en cours de lycée, les activités extrascolaires et les résultats aux examens peuvent tous contribuer à la réussite d’un test d’admission à l’université, ce n’est qu’une partie de l’histoire et certainement pas la plus importante.
Les trois quarts des universités américaines ont des politiques d’admission holistiques qui prennent en compte une variété de facteurs tels que les traits de personnalité, les qualités de leadership, le service communautaire ou d’autres activités extrascolaires pour déterminer qui ils veulent.
4. Idées fausses courantes sur le système éducatif américain, que les gens croient vraies mais qui ne le sont pas en réalité
- Le système éducatif américain a été conçu pour aider le gouvernement à atteindre des quotas de nombre d’étudiants devant se diriger vers différentes professions.
- Les écoles américaines ne préparent pas leurs élèves à l’université et à l’emploi dans le monde d’aujourd’hui, où la plupart des emplois exigent des connaissances en informatique, la compréhension de la mondialisation et le fait d’être bilingue ou multilingue.
- Pour réussir dans les collèges américains de nos jours, il est nécessaire de suivre des cours d’AP coûteux qui coûtent plus de 1000 $ chaque année, car c’est ce que les agents d’admission regardent lorsqu’ils évaluent les demandes des lycéens qui ont suivi ces cours pendant leurs années de terminale.
Aucune de ces affirmations n’est vraie concernant le système éducatif américain ! La vérité est que si les tests standardisés peuvent jouer un petit rôle pour déterminer si vous êtes accepté dans un programme universitaire, ils ne sont pas utilisés pour les demandes d’emploi. Et, bien que les cours d’AP coûtent beaucoup d’argent au départ, ils peuvent en valoir la peine si l’on pense au temps et à l’énergie consacrés à une éducation universitaire moyenne de nos jours.
Donc, pour résumer : Oui, l’Amérique a connu des difficultés avec son système éducatif ces dernières années, mais il y a encore de l’espoir ! Les États-Unis ont besoin d’une plus grande collaboration entre les enseignants et les parents ainsi que d’un financement accru des programmes gouvernementaux pour aider à améliorer les normes de l’État.
5. Mythes sur les frais d’inscription à l’université en Amérique que vous devriez connaître avant d’y aller
L’université n’est pas toujours la seule option pour les étudiants intéressés par une éducation supérieure. Tous les étudiants n’ont pas besoin de passer par le système universitaire traditionnel de quatre ans, et certains peuvent trouver des options alternatives plus avantageuses ou plus abordables. Par exemple, de nombreuses écoles techniques proposent des diplômes spécialisés qui sont souvent plus courts que ceux des universités à cursus général.
L’idée des « prêts étudiants » a été popularisée par la couverture médiatique de ces dernières années, mais ils existent en fait depuis 1958, lorsque le président Eisenhower les a autorisés pour aider à payer les dépenses liées à l’enseignement postsecondaire. Il est important de se rappeler que ces prêts peuvent être remboursés au fil du temps et que les taux d’intérêt varient en fonction de votre statut ainsi que du type de prêt.
Le système éducatif américain est unique en ce sens qu’il ne propose pas d’enseignement préscolaire universel, mais laisse aux parents le soin de décider si leurs enfants doivent y être inscrits ou non. Cela peut entraîner une disparité entre les élèves qui ont eu accès à des possibilités d’apprentissage précoce et ceux qui n’y ont pas eu accès, ce qui signifie que certains ont un avantage à l’entrée en maternelle.
Le financement des écoles a été contesté par beaucoup comme étant injuste en raison des disparités entre les écoles riches disposant de plus de ressources et celles qui n’en ont pas du tout. Il existe également des disparités dans la rémunération des enseignants en fonction de l’endroit où ils enseignent ; par exemple, les écoles rurales ne reçoivent généralement pas la même dotation par élève que les écoles urbaines, car ces districts ne reçoivent tout simplement pas autant d’argent provenant des impôts fonciers ou des subventions gouvernementales.
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